Contactez moi

Téléphone

06.98.78.31.65

Adresse

6 rue de la Goutine
11300 LIMOUX

Siren : 534 450 739
N° Adeli : 11 93 0390 7

La thérapie EMDR…

EMDR signifie : Eye Movement Desensitization and Reprocessing c’est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires, ou encore intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires.

Sa découverte…

Cette approche thérapeutique est découverte en 1987 par Francine SHAPIRO, Ph.D. (docteure en psychologie clinique) aux Etats-Unis. Francine SHAPIRO est psychologue chercheuse sénior au Mental Research Institute de Palo Alto , et fondatrice et Présidente émérite du Trauma Recovery EMDR Humanitarian Assistance Programs, une organisation à but non lucratif qui coordonne les interventions de soin post-traumatiques ainsi que des formations dans le monde entier.

C’est par hasard, lors d’une promenade en mai 1987, que la psychologue américaine Francine Shapiro découvre que ses pensées négatives obsédantes disparaissaient alors qu’elle faisait aller et venir rapidement ses yeux de gauche à droite en traversant un parc. Il ne lui en fallut pas davantage pour proposer l’exercice à ses collègues, l’expérimenter auprès de ses patients et créer l’EMDR, avec des résultats très surprenants, notamment pour les états de stress post-traumatique (ESPT) subis par les victimes de conflits, d’attentats, de violences sexuelles ou de catastrophes naturelles.

David Servan-Schreiber, introduit la méthode dans l’Hexagone dans les années 1990.

Francine Shapiro propose une comparaison entre l’EMDR et le sommeil à mouvements oculaires rapides, ce moment où l’on rêve mais où s’effectue également la répartition mémorielle. Tout repose sur la mémoire, sur l’encodage du souvenir et des émotions qui l’accompagnent. Ce qui soignerait, dans l’EMDR, c’est de « reformater » cet encodage. Replongé dans son passé afin d’être au plus près des perceptions sensorielles éprouvées au moment de l’événement, le patient est conduit, grâce à une stimulation sensorielle, à concentrer son activité cérébrale sur le présent. De cette polarisation naîtrait la possibilité de retraiter le traumatisme par dissociation de l’émotion et du souvenir. D’où le fait que celui-ci ne disparaisse pas. Il se délivre de sa charge émotionnelle, comme après un deuil.

Principe 

« Si un événement douloureux a été mal “digéré” parce que trop violent, explique le psychiatre David Servan-Schreiber, les images, les sons et les sensations liés à l’événement sont stockés dans le cerveau, prêts à se réactiver au moindre rappel du traumatisme. Le mouvement oculaire débloque l’information traumatique et réactive le système naturel de guérison du cerveau pour qu’il complète le travail. »

Plutôt que de se concentrer sur le changement des émotions, des pensées ou des comportements résultant du problème, l’EMDR met le cerveau en condition afin de reprendre son processus de guérison naturel. L’EMDR est conçue pour résoudre les souvenirs traumatiques non traités dans le cerveau.

Comment cela fonctionne ?

La thérapie EMDR utilise une stimulation sensorielle bilatérale alternée (droite-gauche) des lobes du cerveau, par mouvements oculaires ou tapotements. Le patient suit les doigts du thérapeute qui passent de droite à gauche devant ses yeux, ou alors, il est stimulé doucement par tapotement sur les genoux.

Les mouvements oculaires, permettent d’activer le cortex frontal de l’individu, c’est-à-dire la partie rationnelle du cerveau.

En activant certains réseaux neuronaux de manière synchrone, de nouveaux circuits permettent de re-stocker l’information sans la charge émotionnelle. Cela aide le cerveau à démêler les informations traumatiques restées bloquées dans l’amygdale, la partie émotionnelle du cerveau.

C’est parce que le souvenir n’a pas pu être traité par le cortex et qu’il a surinvesti le cerveau émotionnel que les symptômes apparaissent et persistent.

Le processus psychique de traitement activé par cette méthode est un processus conscient qui diminue la charge émotionnelle associée à un souvenir traumatique. Cette stimulation bilatérale alternée restructure l’information traumatique dans le cortex et non plus dans le cerveau limbique (lié aux émotions). Le recodage induit par les mouvements oculaires permet donc de diminuer la charge émotionnelle associée au souvenir. 

Déroulement des séances

Une séance d’EMDR dure en moyenne 60 mn, dès fois plus.

Le thérapeute passe d’abord un peu de temps (1 à 2 séances en général) avec la personne afin de connaitre son histoire, et de déterminer la (ou les) problématique(s) qui perturbe(nt) son quotidien.

Le cadre d’intervention en EMDR est posé avec explication et vérification qu’il n’y a pas de contre-indications à cette approche thérapeutique. L’alliance thérapeutique doit aussi se créer afin qu’une confiance favorise ce travail en toute sécurité.

La demande une fois bien définie, thérapeute et patient établissent ensemble le plan de l’accompagnement. Puis, le thérapeute prépare le patient avant d’aborder l’évaluation de la cible (consignes, parfois installation de ressources,…).

S’ensuit l’évaluation, puis s’enchaîne la désensibilisation. Pendant cette phase, le patient peut traverser des émotions intenses ou activer de fortes sensations corporelles. Des souvenirs anciens oubliés peuvent aussi émerger à la conscience.

Le travail de désensibilisation s’arrête lorsque le patient n’active plus de réponses négatives (image, cognition, émotion, et sensation) lorsqu’il est reconnecté à la situation ciblée. Le thérapeute finit par l’installation de cognitions positives. En fin de séance, la patient ressent généralement une nette amélioration.

Le thérapeute poursuit cette démarche jusqu’à ce tous les événements liés à la problématiques soient désensibilisés (sauf si le patient a une disparition complète de son symptôme).

L’idéal étant de bien terminer en installant un scénario du futur. Ceci permet d’installer un nouveau réseau mnésique positif, une nouvelle capacité à traiter l’information de manière adaptée lors d’un contexte similaire.

De façon générale, l’EMDR permet d’engendrer des sentiments positifs, de faciliter la prise de conscience et de modifier les croyances et les comportements. Cette approche thérapeutique est constituée d’outils qui permettent également de renforcer les ressources internes du patient, lui permettant ainsi d’adopter les changements désirés.

En fonction des problématiques, le thérapeute modulera sa pratique et ses outils. L’application du protocole classique à 8 phases n’est pas exclusive même si elle est souvent utilisée. L’EMDR est riche en variété de traitement et s’adapte en fonction des diagnostics ou de la problématique.

Durée de l’accompagnement …

accompagnement

La durée de l’accompagnement dépend de la demande et de l’histoire du patient. Si vous souhaitez profiter pleinement de son efficacité, il est préférable de respecter le traitement complet d’une problématique. Seuls les traumatismes récents et simples (cad unique) peuvent permettre un traitement rapide. Il n’en va pas de même pour les traumatismes complexes et anciens.

La thérapie EMDR ne fait pas partie des thérapies brèves contrairement à ce que pensent la majorité des personnes qui consultent même s’il arrive qu’un symptôme disparaisse rapidement. C’est sa réputation de pouvoir « désensibiliser » rapidement qui induit cette confusion. Et malheureusement, les médias ne sont pas toujours aidant lorsqu’ils diffusent l’image d’une thérapie « turbo » en parlant de l’EMDR. Nombreux sont donc ceux qui arrivent avec l’idée que la problématique de toute une vie sera réglée en quelques séances. Certains suivis peuvent durer quelques mois, d’autres environ deux ans.

Cette thérapie a toutefois la particularité de ne pas être mise en échec si elle est suspendue (après la fin d’un plan de ciblage, ou la disparition d’un problème par exemple), car elle peut se pratiquer par étape avec des objectifs précis et variés. Cela parait d’autant mieux adapté si le patient connait bien l’origine de son blocage (ou du symptôme) et qu’il a déjà parcouru plusieurs tranches thérapeutiques auparavant (avec ou sans l’EMDR).

Il est important de comprendre que c’est la (ou les) problématique(s) à traiter qui définit(ssent) la durée de la thérapie.

Une approche reconnue :

Par des distinctions…

En 1994, Francine SHAPIRO reçoit le :  » Award for Distinguished Scientific Achievement in Psychology » décerné par la California Psychological Association.

Devenue chercheuse au Mental Research Institute de Palo Alto, le docteur Shapiro a reçu en 2002 le « prix Sigmund Freud de psychothérapie« , soit la plus haute distinction mondiale en psychothérapie.

En 2009, c’est l’APA (Association Americaine de Psychologie) qui lui décerne le « Award for Outstanding Contributions to Practice in Trauma Psychology« .

Entre-temps, soixante mille praticiens avaient été formés à l’EMDR dans plus de quatre-vingts pays, une association humanitaire était née pour intervenir après les grandes catastrophes. Les études, dont celles sur les ESPT menées par l’administration américaine chargée des anciens combattants, ont confirmé l’efficacité de l’EMDR. Les personnes traitées se comptent aujourd’hui par centaines de milliers.

Et par des recherches validées…

Des essais randomisés contrôlés confirment les effets positifs de la psychothérapie EMDR dans le traitement des traumatismes émotionnels et d’autres expériences de vie défavorables abordées dans la pratique clinique. Sept études sur dix ont indiqué que la psychothérapie EMDR était plus rapide et/ou plus efficace que la psychothérapie cognitive comportementale centrée sur le trauma. Douze études randomisées sur le composant des mouvements oculaires ont relevé des diminutions rapides des émotions négatives et/ou de la clarté des images perturbantes, et huit autres études ont rapporté une variété d’autres effets sur la mémoire. De nombreuses autres évaluations documentent le fait que la psychothérapie EMDR soulage toutes sortes d’autres plaintes somatiques.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) élargit son programme mondial de santé mentale en incluant l’EMDR pour le trouble de stress post-traumatique, le stress aigu et le deuil, à la suite de nombreuses demandes de professionnels pour fournir des conseils sur l’accompagnement après un traumatisme.

Selon les données de l’OMS, les traumatismes après la violence et la perte d’êtres chers sont fréquents dans la vie des gens. Une étude menée par l’OMS dans 21 pays a révélé que plus de 10% des personnes interrogées avaient déclaré avoir été témoins de violence (21,8%) ou de violence interpersonnelle (18,8%), d’accidents (17,7%), d’exposition à la guerre (16,2%) ou de traumatismes subis. un être cher (12,5%). Selon l’étude, 3,6% de la population mondiale a souffert de trouble de stress post-traumatique (TSPT) l’année précédente.

L’EMDR est aujourd’hui recommandée par des instances telles que la Haute Autorité de Santé ou encore l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, dans le cadre de la prise en charge d’un stress post-traumatique, mais l’EMDR étend son champ d’action à bien d’autres difficultés.

Que traite l’EMDR ?

LES TRAUMATISME(s) … récent(s)/ancien(s)/unique/répété(s) :

  •  Accidents
  • Abus sexuels
  • Violences
  • Deuil traumatique
  • Catastrophes naturelles
  • Maladie
  • Situations de guerre et attentats

LES AUTRES TROUBLES :

  • Deuil bloqué
  • Trouble de l’estime de soi
  • Troubles anxieux / attaques de paniques
  • Dépression
  • Phobies / Peurs excessives
  • Troubles obsessionnels compulsifs
  • Epuisement professionnel
  • Stress aigu / stress chronique
  • Douleurs chroniques / aigües
  • Addictions
  • Trouble du sommeil
  • Troubles psychosomatiques
  • Trouble du comportement
  • Mauvaise gestion des émotions

 

Contactez moi

Téléphone

06.98.78.31.65

Adresse

6 rue de la Goutine
11300 LIMOUX

Siren : 534 450 739
N° Adeli : 11 93 0390 7